Le salon Energaïa sur Montpellier (8 et 9 décembre 2021) nous a donné l’occasion d’assister à quelques conférences et de rencontrer quelques acteurs impliqués dans la transition énergétique de nos territoires.
J’ai été particulièrement intéressé par la conférence : « Pour un urbanisme circulaire, réinventer la ville. », sous la direction de Franck Turlan et en particulier l’intervention de l’excellent Sylvain Grisot, entres autres.
C’était passionnant, criant de réalisme vital et a fait appel à des valeurs que nous défendons, qui sont au coeur de nos positions et productions !!
L’urbanisme circulaire ?
Il s’agit de changer le modèle actuel de développement urbain et territorial, qui est assez récent – 80 ans en tout et pour tout – pour assurer une certaine frugalité foncière et faire que nos villes et territoires soient adaptatifs.
Les différentes « transitions » souvent évoquées sont ici adressées sous l’angle de la ville, de ses évolutions et de sa gestion, avec cette notion « circulaire » appliquée à un urbanisme repensé, et qui va au-delà de la simple ré-utilisation de friches industrielles. C’est le territoire repensé.
Parmi les phrases choc et vérités aussi simples que puissantes partagées par Sylvain, il y a celle-ci : « Ne pensons pas que nous nous allons sauver la nature. C’est la nature qui va nous sauver. »
Le ton est donné.
Je ne me permettrais pas de donner une définition détaillée dans mes termes, au risque d’altérer le discours puissant de Sylvain, mais je vous invite plutôt à consulter son livre (Manifeste pour un urbanisme circulaire) ou à écouter le podcast réalisé par l’équipe de « The big shift« .
Ces notions, appliquées à nos territoires, sont essentielles et réclament de nouvelles compétences et outils (bilans carbone, conception d’ilots de chaleur, transition énergétique, modélisation 3D interactive à la portée de tous, usage approfondi et éthique de données, soutien innovant à l’économie locale, circulaire, etc.).
C’est ce que nous nous évertuons à développer et promouvoir ici, sur ce blog et chez Bionatics, tout en garantissant la souverainté numérique, l’éthique et une sobriété technologique assumée.